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Un drôle de jeune homme, qui créa le GFA Basic

Comment un obscur nerd devint une super star

mercredi 14 octobre 2009, par Stabylo

Faisant écho aux déboires de Lonny Pursell, à qui Frank Ostrowski a répondu un laconique « oui » quand il lui a été demandé s’il était le créateur du GFA Basic, j’ai retrouvé tout-à-fait par hasard une vieille entrevue avec Frank, réalisée en 1987, qui en dit long sur la personnalité du programmeur star.

Cet entretien avec Frank Ostrowski et Frank Bolten a été publié en 1987 dans Atari 1ST :

L’article, écrit par une certaine Julie Fontaine, témoigne de la personnalité très particulière de l’oiseau Ostrowski. Un véritable nerd du beau milieu des années 80. Coiffé-rasé et chemise de rigueur, donc. Mais quel introverti ! C’est bien simple, elle a dû « halluciner grave » la Julie !

Une fois qu’on a lu ça, on ne peut que comprendre la réponse de Frank à Lonny. On comprend également la nature bidouillatoire [1] du GFA qui a toujours été un problème pour sa maintenance, à commencer par la société éditrice GFA Systemtechnik elle-même. c’est ainsi que la version 4.0 ne vit jamais le jour alors que l’Omikron, lui, évolua jusqu’à la version 5.20, sortie en 1998.

Mais qui a déjà programmé en Omikron ? Les meilleurs logiciels ne sont pas toujours les plus vendus !

Notes

[1] Cette nature bidouillatoire également décriée par Run!Software au premier paragraphe de cette présentation de leur Run!Only.

1 Message

  • Fadest nous signale aussi cette rencontre avec un muet, publiée dans ST Magazine n°11 en août 1987, étrangement signée par une certaine Juliette Fontanes. Evidemment, la similitude avec la Julie Fontaine d’Atari 1ST — mais surtout le fait qu’il puisse s’agir d’une fille dans un monde archi masculin — est trop surprenante pour qu’il puisse s’agir d’une autre personne.

    L’article de ST Magazine, s’il est effectivement de la même plume, ressemble donc à une version plutôt sarcastique du premier article d’Atari 1ST, qui finalement ne fait que compléter celui-ci en développant davantage sa face cachée. Une sorte de Making Of ironique, finalement.

    Contre-article d’une pigiste écœurée, ou simple blague potache de passionnés matchos pour dénoncer le côté bidonné de l’interview concurrente ? ... ou les deux à la fois ? Les paris sont lancés :-)

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